Le tapis est devenu un objet du quotidien qui entre dans l’ameublement de la maison de chacun, mais comment choisir le meilleur étant donnée l’immensité de choix qui s’offre à vous ?
Comprendre comment le tapis est fait peut certainement aider non seulement à choisir le meilleur, mais également à connaître le long travail et toute la main-d'œuvre que cela implique.
Commençons par la partie la plus importante qui est le squelette du tapis : la chaîne.
La chaîne doit être réalisée avec une précision absolue, surtout pour ne pas créer de déformations ou de bosses. On trouve parmi les matériaux les plus utilisés pour la chaîne le coton et la laine, excellents pour leur résistance et leur durabilité.
La chaîne est donc formée de fils verticaux que l’on fait passer autour du métier. Les fils horizontaux qui passent à travers la chaîne sont appelés trame. La trame ne doit pas être visible sur l'avers, elle l'est surtout sur le revers.
Pour couvrir la chaîne sur l’avers du tapis, on trouve les éléments suivants : velours et nœuds.
Le velours correspond à la couche supérieure d’un tapis, qui se place perpendiculairement à la chaîne. Il se compose du rasage des boucles des nœuds. Le processus très important de cette étape est le rasage qui, peu uniforme, ne permet pas de voir avec précision les dessins. Le velours détermine la hauteur d'un tapis, un paramètre très important à prendre en compte en fonction de l’endroit où l’on souhaite placer le tapis.
Chaque tapis est formé de milliers, voire de millions, de nœuds individuels. Chaque nœud contribuera au design du tapis, exactement comme le font tous les pixels individuels de l’écran depuis lequel vous lisez cet article.
Parmi ces nœuds, on en distingue deux types fondamentaux : le nœud symétrique et le nœud asymétrique.
Le premier, le nœud symétrique, également appelé nœud turc, et le deuxième appelé nœud persan. Le nœud symétrique est idéal pour les dessins géométriques, tandis que celui asymétrique est idéal pour les dessins floraux et sinueux.
On trouve enfin les lisières, à savoir les parties de la chaîne où sont fixés les nœuds, c’est-à-dire la partie finale du tapis. Ici, pour augmenter la résistance, les artisans mettent en pratique différentes techniques : il y a ceux qui retordent ensemble les chaînes, ceux qui créent des paquets avec les chaînes, et ceux qui enroulent les trames et les chaînes ensemble de manière répétée. Les lisières peuvent être rondes ou plates.
Examiner le travail aide à comprendre l’importance de cet objet précieux.
Découvrez tous les secrets pour aménager votre maison avec les tapis parfaits, téléchargez notre guide gratuit !
